interview

Posté par dominique le 13 septembre 2008

La reprise de l’entraînement avait cette année un goût particulier pour Christophe Dominici. Devenu entraîneur des arrières du Stade Français, l’ancien international doit s’habituer à son nouveau rôle aux côtés d’Ewen McKenzie. Avec plaisir et ambition.

Christophe Dominici, quelle est votre première impression sur la reprise de l’entraînement ?

Très bonne, même si ça passe très vite. Quand on est joueur, on se languit que ça se termine et quand on est entraîneur, on n’a jamais envie que ça se termine. C’est différent, les rôles changent. A moi de m’y adapter le plus facilement possible.

Avez-vous eu de l’appréhension pour ces premiers jours ?

Il y en a forcément toujours un petit peu. Comme pour les joueurs, c’est une reprise pour moi aussi. Il faut s’adapter, prendre un petit peu de recul. Il y aura certainement un temps d’adaptation mais on va essayer de le faire le plus facilement possible. On sait très bien que c’est compliqué. Aux joueurs d’être intelligents et à moi de l’être aussi. Mais comme on a des joueurs intelligents, je pense que ça devrait aller.

Quel type d’entraîneur souhaitez-vous être ?

Je ne sais pas. Déjà, offrir des solutions aux joueurs, donner une réponse à chacune de leurs questions pour qu’ils se sentent le mieux possible. Que les joueurs soient parfaitement épanouis, qu’ils ne soient pas brimés. Essayer de donner beaucoup de volume au jeu et une parfaite liberté aux joueurs, avec des consignes assez souples mais en même temps avec beaucoup de rigueur entre eux. Et qu’ils soient exemplaires, parce que le rugby est tellement technique aujourd’hui que s’il y a un joueur qui s’oublie, c’est très compliqué de marquer des essais. Le tout dans un parfait état d’esprit. 

« Juste un maillon de la chaîne »

Comment organisez-vous votre travail ?

L’analyse vidéo est importante. Je regarde ce qui a fonctionné les années passées, comment on peut déstabiliser l’adversaire le plus facilement possible. Avec un souci permanent de ligne d’avantage et de libération de balle la plus rapide possible. On va aussi essayer de s’adapter aux nouvelles règles, parce qu’on va moins taper au pied et notamment parce qu’on ne peut plus taper directement en touche à certains endroits du terrain. Si le ballon rentre dans les 22 mètres, on n’a plus le droit de taper directement en touche. Il faut y être, recevoir le ballon, pour pouvoir le faire. On a commencé par travailler les grands axes et ensuite on va bosser sur les spécificités des postes.

Avez-vous des modèles d’entraîneur en tête ?

Je ne sais pas si j’ai des modèles. On essaie de prendre ce qui se fait de mieux chez chacun des entraîneurs qu’on a eu et de laisser le moins bon. J’ai eu tellement de grands entraîneurs qui m’ont permis de gagner des titres et d’avoir une belle carrière. L’entraîneur, il est juste un maillon de la chaîne, il est rien sans les joueurs. Ce sont eux qui sont déterminants. A nous d’essayer de les mettre dans les meilleures dispositions mentales, pour qu’ils fassent de bons matchs.

Qu’allez-vous prendre de ces grands entraîneurs ?

Je le garde pour moi ! J’ai essayé de faire un amalgame de tout ce que j’avais connu de bon dans ma carrière, de laisser le négatif de côté même si ce n’est pas facile. Et je le répète, essayer d’apporter beaucoup de choses aux joueurs pour qu’ils se sentent bien, pour que l’équipe gagne. C’est ça le plus important.

« Aller tutoyer les meilleurs »

Avez-vous tourné la page ou est-ce que ça vous démange encore quand vous voyez le ballon ?

Je pense qu’il faut savoir tourner la page. A 36 ans, faire du rugby de haut niveau, c’est compliqué. C’est le corps qui dit stop ou l’envie tout simplement. A un moment donné, il faut savoir faire la part des choses. Maintenant, est-ce que ça me manquera ? Certainement. J’essaye de m’y adapter le plus vite possible. Je veux apporter toute mon expérience en tant que joueur et m’en détacher pour être un entraîneur convaincant. Parce qu’un entraîneur, il faut qu’il soit entraînant et convaincant pour ses hommes. Je vais essayer de l’être, notamment pour les arrières.

Etes-vous content du recrutement ? Est-il bouclé ?

Il faut demander aux personnes concernées. Le président a beaucoup travaillé, il est en vacances. Je pense qu’on peut engager deux joueurs supplémentaires, hors mutations. Aujourd’hui, ce n’est pas une priorité, peut-être que ça le deviendra. Il faut voir avec le président. L’effectif, malgré les blessés et l’absence des Argentins, devrait être très intéressant et très homogène.

Quels sont les objectifs du Stade Français cette année ?

Ne pas perdre un match, même pas au touché ! Non, l’objectif c’est bien sûr de reconquérir les titres, qu’ils soient européen ou national. Le Stade Toulousain a démontré son caractère l’année dernière, à nous de montrer le nôtre. Ils n’avaient rien gagné puis ils ont fait une finale européenne et ils ont été champions de France. A nous de faire aussi bien qu’eux, sinon mieux. Aller tutoyer les meilleurs.

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Christophe dans le parisien

Posté par dominique le 1 juin 2008

Grâce à sa victoire bonifiée (44-15) contre Castres, le Stade Français a son ticket pour les demi-finales du Top 14 de rugby.

Le Stade Français a fait coup double: en remportant un succès bonifié (44-15) contre Castres, il a rassuré son public pour son dernier match de la saison à Jean-Bouin et obtenu définitivement son billet pour les demi-finales du Top 14, samedi lors de la 24e journée.

Les Parisiens disposeront d’un entraînement de choix, samedi prochain au Stade de France lors de la réception de Biarritz, pour pouvoir se préparer à défendre leur titre. Castres, en revanche, a cédé tout espoir de compléter le dernier carré.
Echaudés par deux défaites consécutives à Brive (3-11) et à Auch (6-9), les spectateurs du Stade Français furent tôt rassurés par un essai de Julien Saubade, servi instantanément par Beauxis (7-0, 12).

Un tour d’honneur pour les adieux de David Skrela

L’ouvreur ajoutait neuf points sur pénalité avant la pause pour permettre aux siens de rester hors de portée des Castrais. Ceux-ci se reposaient essentiellement sur la précision de métronome de leur arrière Romain Teulet, qui réussissait quatre pénalités, dont deux de plus de cinquante mètres (16-12).

En seconde période, les Parisiens s’installèrent définitivement dans le camp tarnais et firent parler la poudre à trois reprises: par le 2e ligne Boela Du Plooy, à peine entré en jeu, puis par Mirco Bergamasco, bien servi par Skrela qui effectuait son retour après deux mois d’absence sur blessure.

Du Plooy ajoutait cinq nouveaux points pour parachever le succès des Parisiens, qui pouvaient dès lors entamer un tour d’honneur pour les adieux de David Skrela, qui jouera à Toulouse la saison prochaine, de Christophe Dominici, qui arrête sa carrière de joueur, et de l’entraîneur Fabien Galthié

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Christophe Dominici heureux papa

Posté par dominique le 18 avril 2008

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Oreta, la compagne de Christophe Dominici, ancien international du Quinze de France, a mis au monde une petite fille. Kiara est née mardi 15 avril. Elle mesure 49 cm et pèse 2,840 kg. L’ailier du Stade Français est le plus heureux des hommes !Toutes nos félicitations !

 

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Christophe Dominici : il veut finir en beauté

Posté par dominique le 18 avril 2008

rugbyfan17.jpg

c’est une saison noire pour Christophe Dominici Aprés une saison décevante pour les bleus, le stade Français s’est fait sortir de la coupe d’Europe Reste le top 14….

la suite dans Rugby fan N° 17  avec un poster de Christophe

 

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Abandon de la flamme

Posté par dominique le 14 avril 2008

Dominici : «C’est grave»

Auprès de notre envoyé spécial à Charléty, Christophe Dominici a fait part de son sentiment après la journée pour le moins agitée de lundi et le passage de la flamme à Paris.

 

«Je suis déçu. Ou les gens ne sont pas intelligents ou ils ne comprennent pas un certain nombre de choses. Les sportifs restent des sportifs. Ils ne peuvent pas maîtriser les enjeux qui se passent en Chine. On a créé un badge. Je l’ai moi-même porté. Mais à part ça, qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? Les athlètes se sont entraînés pendant quatre ans pour porter haut les couleurs de la France et ensuite on leur dit : «oui mais il ne faut pas entrer dans les stades avec le drapeau de la France parce que ce qu’il se passe là bas n’est pas bien». On se sert des sportifs et ce n’est pas bien. Le sport, c’est beau, c’est noble, c’est grand. Les politiques connaissent les problèmes de la Chine depuis des années. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on le sait. Il y a beaucoup de gens qui se servent de ça, qui se servent des sportifs et je trouve que c’est dommage.»

lire l’interview sur sport24.com

 

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Dominici s’en veut

Posté par dominique le 18 octobre 2007

c’est le titre d’un article dans le « Parisien-aujourd’hui en France » paru aujourd’hui

En son for intérieur, « Domi » rêve de terminer sa « troisième Coupe du monde sur une note positive pour offrir un peu de bonheur au chaleureux public de France, à tous ces gamins qui ont vibré depuis le début de la compétition ». Toutefois, même si les Bleus décrochent la médaille de bronze, cette maigre consolation n’atténuera pas son immense déception,  peut on lire .

Cette équipe avait le potentiel pour faire mieux, mais on ne méritait pas d’être en finale. » S’il pouvait remonter le temps et revenir au 7 septembre, date du début de la compétition, Dominici agirait sans doute différemment. « J’aurais dû penser à moi, avant de songer aux autres… »,  déclare t’il

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Cardiff ou l’incroyable raté

Posté par dominique le 2 octobre 2007

christophe.jpg Christophe Dominici et Fabien Pelous

Les Français joueront en bleu nuit samedi soir à Cardiff , les All Black joueraient en gris …..

lu dans le figaro ce matin

« L’EMBARRAS est palpable. Depuis trois semaines, et la défaite inaugurale contre l’Argentine, les dirigeants de la Fédération française redoutaient ce moment où il faudrait faire face à l’incompréhension. Comment justifier l’injustifiable ? Comment expliquer aux supporteurs que le XV de France disputera le quart de finale de « sa » Coupe du monde à Cardiff ? Dimanche soir, sitôt la calamité confirmée, Bernard Lapasset s’y est employé, s’invitant d’autorité à la conférence de presse. « En 1999, le pays de Galles, alors organisateur, nous avait confié dix matchs, dont un quart de finale au Stade de France (Angleterre- Afrique du Sud, NDLR). Je leur avais alors promis qu’on leur donnerait des matchs si nous obtenions, à notre tour, l’organisationde la Coupe du monde. » Une perspective qui,au passage, garantissait la voix de la principauté lors de la désignation du pays hôte… 

La France ayant été choisie au détriment de l’Angleterre, restait à tenir parole. Cardiff se vit donc offrir trois matchs de poule et un lucratif quart de finale. Avec les trois rencontres offertes à Édimbourg ( pour s’assurer aussi leur vote…), cela faisait sept matchs de Coupe du monde hors des frontières de l’Hexagone. Le genre de bizarrerie qui ne peut exister que dans le rugby, royaume des petits arrangements entre amis. Il ne serait ainsi venu à l’idée d’aucun dirigeant de la Fédération française de football, en 1998, que Zidane et les siens disputent leur quart de finale à Rome. » ……

DAVID REYRAT
Le Figaro

 

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interview de Christophe Dominici dans le parisien

Posté par dominique le 1 octobre 2007

CHRISTOPHE DOMINICI, ailier du XV de France

AUTEUR de deux essais pour son retour, Christophe Dominici a été le dernier à quitter la pelouse du Vélodrome. Heureux d’avoir prouvé que le « vieux est toujours en bonne santé », il veut maintenant aller défier les Blacks.

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(LP/JEAN-BAPTISTE QUENTIN.)

voir aussi le site du Parisien-aujourd’hui en France

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Dans le Parisien du 27 septembre

Posté par dominique le 27 septembre 2007

290938330.jpg(LP/PHILIPPE LAVIEILLE.)

Il reconnaît ses erreurs. « Quand tu es attendu, avoue Dominici, qu’on te donne des responsabilités et que tu ne réponds pas aux exigences, tu es le premier détonateur, c’est normal que tu te fasses taper sur les doigts. C’est la vie et le sport de haut niveau. J’ai eu ma chance et ça s’est mal passé. J’accepte et j’assume. Bravo à Vincent et à Cédric. Je ne revendique rien du tout, ce serait un manque d’humilité pour les autres. Simplement, ce qui me gêne, c’est qu’il y a beaucoup de donneurs de leçon, de gens qui oublient vite. Il faut relativiser et remettre les choses dans leur contexte. Je suis passé à côté, mais je ne suis pas devenu nul subitement. La qualité d’un homme ne s’en va pas comme cela. Quand on est déstabilisé, il faut rebondir. Un grand compétiteur, on le voit quand il remonte la pente, pas quand il est en haut de l’affiche et qu’on le brosse dans le sens du poil. »

Il ne se cherche pas d’excuse. Considéré comme le capitaine des lignes arrière, Dominici ne se dédouane pas. Au contraire. « Quand on te donne cette mission, il faut avant tout être bon sur le terrain. Ce n’est ni un statut ni un privilège, c’est une responsabilité. Quand on n’est pas performant, il n’y a rien à dire. Des coups, j’en ai reçu, ce ne sont pas ceux-là qui vont me faire plus mal que d’autres. J’ai l’impression que vous voulez m’enterrer (sic). Je ne suis pas aigri, mais simplement revanchard. On vante les qualités de notre sport et je ne veux pas faire l’enfant gâté. D’autres garçons sont en forme et méritent de jouer. Je ne vois pas pourquoi de par mon nom ou par ma carrière, je le mériterais plus qu’eux. Ce qui compte, c’est la réalité du terrain.

» Il fait le dos rond. Touché, blessé, vexé, tous ces qualificatifs sont bons, mais le champion n’abdique pas. « La vie est faite de hauts et de bas, avoue-t-il avec le sourire. Depuis le début de la compétition, c’est plutôt des bas, mais c’est à la fin qu’on paie les musiciens. Ce n’est pas parce qu’on est moins bien au début qu’on le sera à la fin. Et j’aime les jolies histoires (il se marre). La Coupe du monde est longue. Avec ce qui s’est passé, une hiérarchie s’est peut-être dessinée, mais, en sport, ça va vite. Il y a plein de paramètres. »

Il donne rendez-vous. « Depuis le début de la compétition, je n’ai joué qu’un match et je n’ai pas eu l’occasion d’évacuer cette colère, ces doutes. Je suis déçu de ne pas avoir pu crier tout ça. Si on me donne une seconde chance, à moi de montrer que mes qualités ne sont pas parties. Si je suis dans l’équipe dimanche, je devrai lâcher les chevaux. Je veux effacer ce début catastrophique, je ne veux pas qu’il me suive comme un boulet. A moi de prouver pourquoi j’ai été choisi dans ce groupe. »

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coupe du monde

Posté par dominique le 22 septembre 2007

Liberation le 12 09 07 : Le XV de France sérieusement remanié

Grande lessive dans le XV de France pour affronter la Namibie, dimanche. Treize changements, dont un de position, ont été opérés par rapport à l’équipe de départ retenue pour le match d’ouverture perdu 17-12 face à l’Argentine.

Seuls le pilier Pieter de Villiers, le centre Damien Traille et Cédric Heymans, déplacé de l’arrière à l’aile, sont reconduits. Le capitaine Raphaël Ibanez n’est pas épargné: renvoyé sur le banc des remplaçants. Il cède le capitanat au demi de mêlée Jean-Baptiste Elissalde, qui composera avec Frédéric Michalak une charnière 100% toulousaine. A noter encore la présence de Clément Poitrenaud à l’arrière, une troisième ligne entièrement remaniée et la titularisation en deuxième ligne de Sébastien Chabal.

 

« On a manqué notre premier match, on a été décevant, a expliqué Bernard Laporte. Maintenant, il faut essayer de gagner à 30. On ne peut pas dire aux joueurs qu’il y a compétition entre eux et ne faire aucun changement. Ce n’est pas un électrochoc. Nous avons un groupe de trente joueurs, et nous ne nous recroquevillons pas parce que nous avons perdu. Ce n’est pas parce que nous avons raté le premier match que ceux qui n’ont pas joué devaient trinquer. »»

Un redistribution des cartes était attendue après la claque reçue de l’Argentine mais son ampleur peut surprendre. Tout comme la mise à l’écart du capitaine du groupe et le fait qu’un joueur comme Serge Betsen ne soit même pas remplaçant. Autre cadre manquant à l’appel, Christophe Dominici.

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